pelloche

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mercredi 30 avril 2014

Des mitaines!

En vous parlant des bérets, je vous avais dit que j'allais sûrement faire des mitaines avec ce qui me restait de laine.

L'idée, c'était de trouver un modèle un peu victorien, parce que j'adore les costumes de cette époque et que ce sont les seules pièces à peu près portables dans la vie de tous les jours (mouais, la crinoline, dans le métro, j'ai comme l'impression que ce serait pas apprécié à sa juste valeur).

L'idée de départ, c'était donc des mitaines courtes, comme Alice dans le Tim Burton.

Je voulais aussi qu'elles donnent une impression dentelle comme pour Jane Eyre, ou Helena Bonham Carter dans Chambre avec vue. Et ça peut tout à fait être porté en mode Recherche Susan Désespérément.










Du coup, j'ai trouvé un chouette patron sur ravelry, qui s'intitule Maureen, a été créé par Molly Mc Laughlin. Il est gratuit, et est très bien expliqué. C'était mon premier patron en anglais et je dois dire que je m'en suis bien sortie, même si j'ai dû apprendre un peu de vocabulaire.

Voilà donc le résultat.

 

Le fait est qu'il me restait même assez de laine pour faire 2 paires, j'ai donc tricoté une deuxième paire dans la foulée. Ca fera sûrement plaisir à quelqu'un...

mercredi 23 avril 2014

C'est (enfin!) arrivé près de chez nous


Une fois n'est pas coutume, je vais aujourd'hui vous parler un peu de films français. Je vois déjà vos mines dubitatives à l'idée de discuter de comédies lourdeaudes et de films intimistes (même si j'avoue apprécier souvent l'un et l'autre).

Grâce au festival Hallucinations Collectives déjà évoqué ce week-end, j'ai pu découvrir deux films de genre français, très étonnants, bien réalisés et qui méritent réellement le détour. Malheureusement, leur distribution en salle risque d'être semée d'embûches. Alors, il faut en parler, faire tourner, et on commence tout de suite.

Aux yeux des vivants, Julien Maury et Alexandre Bustillo


Après avoir réalisé A l'intérieur et Livide, le duo de réalisateurs arrive avec un projet petit budget / grandes ambitions.

On y suit trois collégiens un peu voyous, qui vont se retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment et devoir tenter d'échapper à un étrange tueur.

Autant vous le dire tout de suite, il y a un sacré paquet d'incohérences, et c'est d'autant plus dommage que ce sont des incohérences scénaristiques qui auraient facilement pu être évitées, sans que ça coûte quoi que ce soit. Autre point faible, le jeu trop caricatural de certains acteurs (les adultes en particulier). Les incohérences étant nombreuses, elles méritent d'être soulignées: faux raccords, réactions parentales des plus étranges (je ne peux pas en dire plus, sinon je gâche le film, mais l'instinct paternel et maternel, de même que la logique n'ont pas grand-chose à voir là-dedans), objets arrivés de nulle part (mais où Béatrice Dalle cachait-elle son couteau?)...

Cela dit, finalement, tout ça, on s'en fiche un peu. D'abord, parce que les jeunes acteurs sont plutôt épatants. Tous les quatre (les trois garçons et la petite soeur) sont tout à fait crédibles, mention spéciale à Zaccharie Chasseriaud, dans le rôle de Tom, la grande gueule aux ailes brisées. Il est rare que les dialogues en français sonnent juste, surtout chez les jeunes acteurs et là, ça tombe pile, on dirait presque de l'impro. Pas une trace du syndrome du "Arrêtez vos salades, commissaire" quand ces gamins ouvrent la bouche.

Et le plus important est là: on flippe grave! D'abord parce qu'on a vraiment peur pour les gosses. Des petites frappes au grand coeur, des Tom Sawyer et Huckleberry Finn qui préfèrent courir la campagne et les studios de cinéma abandonnés que de se faire harceler par des profs sadiques à l'école. D'autant plus que leurs poursuivants, c'est vraiment pas des tendres: un famille de rednecks à la française, qui a morflé au retour de la guerre du papa militaire, et qui essaie de survivre en s'isolant du monde extérieur.


Les scènes de suspens sont bien maîtrisées et les scènes de tortures sont assez réalistes et donc bien immondes. La réalisation est ambitieuse et, dans l'ensemble, réussit son pari, épaulée par une photographie somptueuse, qui met bien en valeur une France rurale fantasmée, décor nostalgique et propice aux échappées belles des protagonistes.

Le film est également hyper référencé et ce, volontairement: il y a des références horrifiques évidentes, comme La colline a des yeux, mais aussi des références qui jouent avec notre nostalgie de jeunes spectateurs des années 80, des Goonies à ET en passant par Stand by me et qui font le véritable charme de ce film.

Donc, dans l'ensemble, un slasher à recommander pour son effet "tu-me-dis-quand-je-peux-ouvrir-les-yeux?" plutôt efficace et sa belle ambiance, si l'on veut bien être indulgent sur des maladresses parfois énormes.


Goal of the dead, Benjamin Rocher et Thierry Poirot


Alors là, je vous préviens: gros coup de coeur! Au sens propre: un coeur encore battant jeté d'un coup de pied en pleine lucarne!

Pourtant, j'aime pas le foot. Pourtant, je me méfie des comédies horrifiques, en particulier de zombies, parce que je pense que depuis Shaun of the Dead, on fera jamais mieux. Pourtant, en bonne provinciale, j'aime pas trop que les Parisiens viennent se moquer de nous. Bref, on était sur un terrain glissant...

Mais là, j'ai succombé. Je crois même que je suis un peu amoureuse de ce film. On a passé une si belle soirée ensemble, et il m'a fait tellement rire! J'ai qu'une envie, c'est de le revoir, et de le présenter à mes amis et à toute ma famille!

Que je vous explique un peu d'abord, c'est pas un mais deux films. Et non, c'est vraiment pas trop. Deux films, parce que deux réalisateurs, Benjamin Rocher de La Horde pour la première partie, et Thierry Poirot, d'Atomik Circus, pour la deuxième. Un bon vieux double feature, donc, pour passer une soirée d'enfer.

Le circuit de distribution est assez particulier: pas de sortie en salles nationale, mais des soirées, d'abord à Paris, puis en province pour présenter le film, avant une sortie en DVD prévue en juin 2014. Du coup, pas facile de le voir en salle, mais si vous le pouvez, ambiance garantie! Même si à la maison, avec de la bière et de la pizza, c'est aussi parfait.

Donc, comme son nom l'indique, Goal of the dead est une comédie horrifique et footballistique. L'Olympique de Paris s'est fourvoyée et se retrouve en énième division. L'équipe va devoir se rendre à Capelongue, une toute petite ville du Nord, pour affronter l'équipe locale. C'est aussi l'occasion pour Samuel Lorit, ancienne gloire sur le retour de retrouver sa ville natale et de se rendre compte que cette dernière a gardé une certaine rancune contre lui.

Et puis bon, y'a des zombies!

Avant tout, si j'aime ce film, c'est parce qu'il est magnifiquement écrit, et je pèse mes mots. Ca faisait très très longtemps que je n'avais pas vu une comédie française aussi bien écrite: pas de temps mort, pas d'incohérences, une véritable économie du scénario (chacune des scènes sert à quelque chose), et des dialogues drôles ET crédibles ( je savais même pas qu'on savait faire ça en France!). Vous me direz "En même temps, y'a une équipe de six scénaristes, heureusement que c'est bien écrit". Et ben vous savez quoi? Si il faut mettre plus de blé dans des équipes de scénaristes que dans des salaires d'acteurs ou des budgets de com pour sauver le cinéma français de la médiocrité, moi je vote pour!

Du coup, comme le scénario est impeccable, y'a pas de secret, tout suit.

Le jeu des acteurs: Alban Lenoir est parfait en footballeur bourru un peu teubé sur les bords, Typhaine Daviot est extraordinaire de justesse et de spontanéité, Ahmed Sylla joue terriblement bien la tête à claque (mention spéciale à sa petite danse du "j'attire le zombie", un sommet de comédie!), et Benoit Moret, dans le rôle du mec en mal de reconnaissance, est juste parfait. Mais quand les personnages sont bien écrits, c'est du pain béni pour les acteurs et là, le moindre second rôle a une véritable consistance.

Ensuite, le rythme. Comme c'est bien écrit, tout s'enchaîne à la perfection et on ne voit pas passer les plus de 2h20 de film(s). On ne s'ennuie pas une seconde.

Ensuite, la réalisation fonctionne parfaitement, aussi bien dans la première partie qui reste au plus près des personnages et permet une exposition idéale, que dans la deuxième qui rentre vraiment dans le survival. Ma préférence va quand même à la deuxième, ne serait-ce que pour la scène sur le stade entre Ahmed Sylla et Alban Lenoir, qui est absolument virtuose, je vous jure, c'est la première fois que je trouve que le foot, c'est beau!


Pour moi, ce double film montre qu'enfin, ça y est, on y est arrivé! On peut faire des comédies de genre à l'égal des Anglais. Pas besoin de moyens mirobolants, de comiques surtaxés, de gags vus mille fois! Elle est là la comédie française de l'année, et je n'ai pas peur de le dire, de la comédie de l'année tout court!

Parce qu'on a ici tout pour que ça marche: on essaie pas de faire comme les ricains en moins bien, et on se vautre pas non plus dans la franchouillardise absolue, intraduisible ailleurs. Ici, comme Shaun of the dead l'a fait il y a quelques années en Angleterre, on prend un sujet qui fait vibrer la nation, des personnages comme vous et moi, et on n'a pas peur de faire un film avec tout ça, on n'a pas honte et en se recentrant sur nos spécificités, on fait un vrai film universel!

Et si ça, c'est pas un renouveau du film français, ben je sais pas ce que c'est!










mercredi 16 avril 2014

Non, mais j'hallucine


Si vous vous rendez de temps en temps sur ce blog, vous l'aurez compris, j'aime le cinéma de genre: le film d'horreur, le film de SF, le film fantastique, le film de kung-fu, le film de bagnoles, le giallo, le huis-clos à suspense, le polar et même le nanar!

Et en tant que lyonnaise, je n'ai pas à me plaindre. Il y a un peu plus d'une semaine, avec le festival Quai du polar, j'ai pu croiser François Angelier lors de l'enregistrement en public de Mauvais Genre, mais aussi le beau Tim Willocks (un médecin, ceinture noire de karaté, auteur de polars historiques, sosie blond de Russel Crowe avec un accent british, c'est diablement séduisant!), le Beethoven du roman , (c'est pas moi qui le dit, c'est lui-même!) en chemise hawaïenne James Ellroy ou le formidable Georges Pelecanos.

Mais cette semaine, c'est la fête à l'amateur de film de genre à Lyon puisque, comme tous les ans autour de Paques, les cloches sonnent pour annoncer le festival Hallucinations collectives, le festoche créé par l'asso ZONEBIS, qui fait découvrir ou redécouvrir des petites perles hallucinantes, qu'on ne pourrait absolument pas voir ailleurs.

Alors oui, je sais, cette chronique va aujourd'hui être Lugduno-lyonnaise, mais après tout, c'est là que le ciné est né!

Cette année, Pascal Laugier, auteurs de Martyrs succède à Nicolas Boukhrief pour une édition centrée sur le New York des années 70-80. Au programme, des bandanas, des méchants à nunchakus, de l'horreur mais aussi pas mal de poilades.

Voilà la petite sélection de trucs que j'ai vraiment envie de voir:

Young Detective Dee, the rise of the sea dragon
Deux mots devraient suffire à justifier ce choix: TSUI HARK. Oui mes amis biberonnés au HK VIDEO, sa majesté Tsui Hark, le roi du Wu Xia Pian, celui de Zu, de Green Snake, de Time and Tide, qui revient avec une préquelle au Detective Dee. Des costumes chatoyants, une réa qui ose tout, des acteurs et actrices beaux à crever et de la baston aérienne. Pour moi, ça se résume en un mot: MIAM!



Terrorvision
"Les envahisseurs sont tombés sur des ringards... et ils ne le supportent pas" 
Il y a quelques temps, on a essayé de nous faire croire, à grands coups d'épaulettes et d'Elli et Jacno, que les années 80, c'était la classe! On a un peu oublié, que les années 80, c'était aussi bien kitchouille et de mauvais goût, et heureusement, Hallucinations collectives est là pour nous le rappeler.


Les Guerriers de la nuit
Le fameux Warriors! Un grand  classique du film de loulous des années 80, une guerre des gangs New yorkais qui devient un véritable tournoi de baston! Alors oui, y'a un côté hyper stylé et caricatural mais attention, c'est pas non plus les Jets et les Sharks, et on se mandale pas à coup d'arabesques non plus!
Alors on met son bandana, son gilet sans manche à franges, et on va chercher des noises au ciné!

The Babadook
Prix du jury, mais aussi de la critique et du public à Gerardmer, ce film australien nous raconte l'histoire d'une veuve et de son fils hyperactif qui sont confrontés à l'apparition d'un mystérieux livre et de phénomènes touchant l'enfant apeuré qui veille en nous: monstres sous le lit, dans le placard. La bande-annonce promet de belles images et une bonne dose d'émotions.

The Double
Déjà, c'est le premier deuxième film de Richard Ayoade, pour les fans BBC, c'est Moss, dans The IT Crowd. Donc, on se pourlèche déjà les babines.
En plus, y'a Jesse Eisenberg et c'est une adaptation de Dostoievski. Et franchement, comment résister à une histoire absurde de Doppelganger?


Goal of the Dead
Du foot, des zombies, un film français, oui madame. Lundi soir, pour la clôture, pizza, bière et morts vivants!


Bon, bien évidemment, comme je suis très mal organisée, je ne pourrais pas en voir la moitié cette année et ça me frustre à mort! Ça me donne envie de sortir mon jean troué, mes chaînes, mes mitaines à clous et mon débardeur en lycra pour hurler ma rage au monde urbain, et danser sur la choré de Bad!



Alors, faites pas comme moi, ne tombez pas dans la fange et le ruisseau et profitez des Hallucinations collectives! et retrouvez leur programme complet sur leur site.











mardi 8 avril 2014

Oldies but goodies: A Bucket of Blood


Je vous avais parlé précédemment des films libres de droit et de la super sélection du site Internet Archive en matière de films d'horreur et de SF. Je vous avais dit aussi que je vous parlerai des films que j'y aimais, et que vous pourrez aussi voir gratuitement et légalement.

Et bien voilà, première chronique sur un film d'horreur absolument formidable de Roger Corman: A Bucket of Blood, en Français, Un baquet de sang. Derrière ce titre qui fleure bon le gore et les viscères, se cache un film de 1959 à l'humour caustique qui dépeint, bien avant les Anges de la téléréalité, les dangers de la célébrité à tout prix. Réalisé par l'empereur de la série B, Roger Corman, à qui on doit le fabuleux La petite boutique des horreurs, en 5 jours et avec seulement 50 000 dollars, ce film est un vrai bijou d'humour noir.

L'histoire, c'est celle de Walter Paisley, un serveur un peu benêt dans un bar d'artistes de la beat generation, tous plus défoncés les uns que les autres. Il est sous le charme de la belle beatnik Clara et en totale admiration pour le poète barbu quasi Hipster Maxwell H. Brock, sur un poème duquel débute le film. Son rêve absolu est de devenir lui aussi un artiste, pour séduire Clara et devenir célèbre. On le voit donc se lancer dans une tentative de sculpture, dans une scène assez dingue où, tripatouillant la glaise à pleines mains, il attend qu'un nez s'y forme comme par magie. Forcément, mauvaise première expérience. Et en plus de ça, son adorable petit chat se retrouve coincé dans la cloison de son mur (comment? la réponse vaudrait au moins un autre film). Pour le déloger, un grand couteau qui traverse bien la cloison et là, c'est l'illumination, sa première grande oeuvre "Le chat mort" est créée, et un artiste est né.


Walter va enfin pouvoir intégrer la communauté des artistes, fumer la pipe et porter un béret... Sauf qu'il est forcément victime de son succès et qu'une bonne oeuvre en appelle d'autres...

Ce film est une merveille de drôlerie, chaque personnage est formidable: le malheureux héros que l'on prend presque en pitié, le patron de bar, forcément français à la St Germain, le poète suffisant, les artistes drogués gentillement pique-assiette, la modèle dédaigneuse, l'indic trop propre sur lui, la baba cool évaporée...

Et ça a beau être drôle, ça en reste bigrement effrayant. Walter a beau être un doux rêveur, il n'en reste pas moins complètement flippant et le baquet de sang y est bien déversé tout au long du film. En plus, je sais pas vous, mais moi ce sang noir (souvent fait avec du chocolat à l'époque, pourtant), ça me fait toujours un effet dingue depuis Psychose...





lundi 7 avril 2014

Un béret comme...


Après le turban, le béret!
Parce que dans mes tentatives de me rapprocher du glamour vintage hollywoodien, le couvre-chef, c'est extrêmement important.

Il faut donc impérativement un béret. D'abord, en tant que française, il faut que je me conforme à l'image qu'on a encore de nous (en espérant que c'est plutôt Dorléac que Gabin).

Et puis y'a un côté mauvais genre dans le béret, cette manière de poser nonchalamment sur le côté, comme Marlène Dietrich

Ou encore à la loubarde comme Faye Dunaway dans Bonnie and Clide.











Le béret, c'est aussi l'accessoire de l'artiste par excellence, celui dont va s'affubler tout peintre/sculpteur/poète wanabee, comme Dick Miller dans A Bucket of Blood (on reparle très vite de ce film, petit bijou d'horreur de Roger Corman)

Donc moi, j'ai réalisé mon petit béret. J'ai choisi pour ça le modèle de Drops Etoile, que je trouve adorable, et qui en plus est accompagné d'un tour de cou absolument craquant, alors comment résister?

Comme préconisé, j'ai utilisé le fil Lima, très agréable à travailler, en violet.

Le modèle présente de jolis motifs, sympa à tricoter, et m'a permis, pour la première fois, d'utiliser des aiguilles doubles pointes (j'étais pas peu fière, dites donc!)

Le travail a plutôt vite avancé, et le diagramme était très simple à comprendre. Du coup, comme il me reste un peu de fil, je suis sur les mitaines assorties...














Alors voilà, c'est pas encore Casablanca, mais je suis très contente du rendu, aussi bien du béret que du tour de cou, avec son côté Colombine. En plus, c'est assez doux et c'est chaud (d'accord, argument bidon par les temps qui courent, mais qui saura convaincre d'ici 2/3 saison).








vendredi 4 avril 2014

Oldies but goodies

La petite boutique des horreurs

Je ne sais pas vous, mais moi, j'ai du mal à résister à quelque chose de gratuit, alors un film, vous pensez...
Et là, vous allez me dire "Bouh, téléchargement illégal, pas beau, caca boudin, etc..."

Et bien non, figurez-vous, je suis une dame bien élevée, je télécharge gratuitement dans les règles de l'art. Et on peut télécharger gratuitement certains films: ceux qui sont libres de droit, et il y en a plus qu'on ne le croit...

Alors oui, c'est pas de la première jeunesse, mais comme dirait Brel "Il est paraît-il des terres brûlées donnant plus de blé qu'un meilleur avril", ou ma grand mère "C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes, couillon de la lune" (oui quand ma grand-mère parle, elle ponctue ses phrases de grossièretés vintage, c'est le syndrome de la sassy mamie de la Tourette). Bref, Oldies but Goodies...

Plan 9 from outer space
Et où trouver cela? Je vous conseille fortement d'aller sur le site d'Internet Archive où vous pourrez retrouver des petits bijoux du cinéma (et des mauvais films aussi, c'est démocratique les archives). Je vous recommande très fortement la section Horreur et SF, où vous pourrez retrouver la Petite boutique des horreurs, le Cabinet du Docteur Caligari, Dementia 13 de Coppola ou encore Plan 9 from outer space d'Ed Wood (je vous avais dit qu'il n'y avait pas que du bon). Donc, des classiques, mais aussi des films bien moins connus, dont j'essaierai de vous faire découvrir certains dans ce blog.

On peut télécharger et voir en streaming, gratuitement et légalement. Il est vrai que la qualité est pas toujours au top, mais pour certains films, il ne doit pas y avoir énormément de pelloches disponibles, ni de candidats au remastering, mais vu la quantité d'oeuvres, on va pas faire la fine bouche, hein?